Le Conseil régional de l’environnement Chaudière-Appalaches a salué par voie de communiqué la décision de Québec d’octroyer une protection administrative additionnelle de 14 km2 dans le secteur du Massif du Sud.
Selon l’organisme, qui aurait néanmoins voulu voir un six kilomètres carrés supplémentaires être protégé dans cette zone, «cette décision empêchera toute activité industrielle pouvant dégrader les milieux naturels jusqu’à la mise en réserve du territoire», leur objectif «ultime».
Le CRECA mentionne aussi dans ce même communiqué qu’il pourrait «apporter une contribution essentielle au futur comité dans l’évaluation des objectifs de conservation», puisqu’il «suit le dossier de la protection de la biodiversité du Massif du Sud depuis plus d’une décennie», citant en exemple des consultations datant de 2012 qui visaient à protéger l’habitat de la grive de Bicknell, une espèce reconnue comme «vulnérable» au Québec.
Rappelons que le regroupement, qui est présent depuis 1991, est un organisme à but non lucratif qui a pour mission de favoriser la concertation, la collaboration et le partage d’expertise en environnement en Chaudière-Appalaches.