L’Union des producteurs agricoles du Québec dit s’inquiéter de l’acquisition des terres de Rabaska par le gouvernement du Québec dans le secteur de Lévis et de Beaumont, et dit même qu’elle compte «s’opposer fermement» au projet de développement industriel envisagé.
Le président de la Fédération de l’UPA de la Chaudière-Appalaches James Allen a mentionné par voie de communiqué que «le gouvernement doit saisir cette occasion de réparer une erreur du passé», faisant référence à l’année 2007, au cours de laquelle le gouvernement de Jean Charest avait exclu par décret 272 hectares de terres de la zone agricole pour le projet Rabaska.
Toujours selon l’UPA, «l’heure semble avoir sonné pour le gouvernement de démontrer qu’il croit réellement en son discours sur l’autonomie alimentaire ainsi qu’à la véritable place qu’il accorde au garde-manger des Québécois».
Rappelons que la Ville de Lévis avait annoncé en juin qu’elle voulait exproprier l’entreprise Rabaska de ses terrains dans le but d’éviter que ceux-ci passent aux mains du Port de Québec, qui visait à les acquérir.
Le Groupe d’initiatives et de recherches appliquées au milieu avait également convoqué les médias à Beaumont en avril dernier afin de déplorer l’éventuelle acquisition des terrains de Rabaska par le Port de Québec, qui aurait fait en sorte que les municipalités de Lévis et de Beaumont «n’auraient plus de contrôle sur qui se passerait sur ces terrains» tout en récoltant aucune somme d’argent via des taxes municipales, étant donné que le Port de Québec est d’instance fédérale.