La Fondation Saint-Joseph-de-L’Espérance demandera plus de temps au CSSCS

La Fondation Saint-Joseph-de-L’Espérance, qui a jusqu’à vendredi pour présenter un projet «viable et rentable» économiquement, demandera à l’organisation du Centre de services scolaire de la Côte-du-Sud du temps supplémentaire lors de la rencontre.

C’est ce que le président Jean-Marie Chabot a confirmé aux médias présents à la Maison de la Culture de Bellechasse hier, où s’étaient réunis plus d’une centaine de personnes pour la présentation initiale de leur projet. 

Concrètement, ce-dit projet porte sur trois plans, soit la création de logements abordables, la conservation du milieu de vie, ainsi que la conservation du patrimoine, et consisterait en la création d’un total de de 84 logements abordables (12 studio, 10 2 ½, 28 3  ½, 28 4  ½ et six 5  ½), au «maintien» du milieu de vie et des installations en place, en plus de la «conservation du patrimoine bâti» grâce notamment à des subventions disponibles par le Ministère de la Culture. 

Le président Chabot, qui évalue que le maintien d’une telle infrastructure est primordial pour le patrimoine du sud de Bellechasse, a expliqué qu’il croit qu’il faudrait un deux ans supplémentaire à l’équipe avant de pouvoir finaliser le projet dans son ensemble, expliquant pourquoi ils vont aussi demander que le CSSCS accorde un sursis jusqu’au 31 décembre 2025 avant de procéder à la démolition prévue du lieu.

Rappelons que la municipalité garde toujours le même point de vue, selon ce que le maire Sébastien Bourget nous a mentionné en soirée hier: le CSSCS aura le dernier mot, mais les élus sont prêts à appuyer un projet de maintien «si [la Fondation leur] prouve que ce sera rentable à terme».