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Économie

Hydro-Québec rejette l’idée d’enfouir la future ligne Appalaches–Bas-Saint-Laurent

today16 octobre 2025

Arrière-plan
(Crédit photo: CFIM)

Alors que le projet de ligne de transport d’électricité Appalaches–Bas-Saint-Laurent franchit une étape décisive, Hydro-Québec indique qu’un enfouissement des fils demeure hautement improbable, malgré les demandes répétées de l’Union des producteurs agricoles (UPA) de Chaudière-Appalaches.

Le débat s’intensifie à mesure que le tracé final se précise.

Le projet de 260 kilomètres à 315 kilovolts vise à renforcer la capacité du réseau électrique régional. Initialement prévu à 735 kV, le plan a été revu à la baisse après des consultations menées depuis 2023 dans plus de 150 organisations et sur un territoire de près de 9 000 km². Hydro-Québec soutient que la nouvelle ligne est essentielle pour acheminer l’électricité produite par les futurs parcs éoliens et pour sécuriser l’alimentation du Bas-Saint-Laurent.

Selon les informations recueillies par notre confrère de la Voix-du-sud, Éric Gourde, le conseiller aux relations avec le milieu chez Hydro-Québec, Alexandre Pelletier, explique que l’enfouissement n’est pas envisagé dans le cadre actuel. Il rappelle que moins de 1 % des lignes de transport d’électricité sont souterraines au Québec et que ce type d’infrastructure est viable seulement sur de très courtes distances. Une ligne enfouie à 315 kV nécessiterait des installations beaucoup plus complexes, transporterait moins d’électricité, aurait une durée de vie deux fois plus courte et poserait d’importants défis d’entretien et de localisation des pannes.

De son côté, James Allen, président de l’UPA en Chaudière-Appalaches, persiste à réclamer l’enfouissement afin de préserver les érablières et les terres agricoles. Il reproche à la société d’État de minimiser la valeur des superficies en culture et d’ignorer les pertes à l’entaille que causerait la ligne aérienne. M. Allen souligne qu’un passage plus au nord pourrait être envisagé et cite l’exemple de l’enfouissement du gaz naturel réalisé dans Bellechasse. Il ajoute que la multiplication de projets éoliens renforce la nécessité d’un aménagement réfléchi du territoire agricole.

Hydro-Québec affirme travailler de manière rigoureuse pour tenir compte des commentaires recueillis sur le terrain. L’organisation précise avoir tenu dix séances d’information depuis le printemps et reçu plus de 500 observations de citoyens et d’organismes. De nouvelles assemblées publiques sont prévues durant l’hiver afin d’affiner le tracé.

Cette position ferme d’Hydro-Québec illustre la complexité du dossier, alors que la région cherche à concilier développement énergétique et protection du milieu agricole. Le projet Appalaches–Bas-Saint-Laurent, qui s’inscrit dans la stratégie d’expansion du réseau électrique québécois, continue de susciter de vives réactions chez les producteurs et élus régionaux.

Écrit par: Nathan Piret


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