
La menace de tarifs douaniers de 25 % imposés par Donald Trump inquiète les chefs d’entreprises de Chaudière-Appalaches.
Charles Dutil, PDG de Manac, appelle à une riposte stratégique du Canada pour éviter de pénaliser ses propres industries. Il suggère de cibler des produits américains non essentiels, comme les semi-remorques, plutôt que des biens de consommation.
Chez Maibec, Charles Tardif craint que les produits québécois ne soient remplacés par des alternatives de moindre qualité. Son entreprise, qui exporte 90 % de ses bardeaux de cèdre aux États-Unis, pourrait être gravement affectée.
Louis Veilleux, du Groupe Mundial, voit la situation comme une « tempête de catégorie 3 » et estime que les entreprises doivent investir dans la formation et les équipements pour se préparer à une relance.
Pour Julien Veilleux, président de Rotobec, cette guerre commerciale pourrait forcer l’augmentation de la production aux États-Unis, au détriment des emplois québécois. Il redoute qu’une récession frappe toute l’économie canadienne si le conflit persiste.