
Le Parti Québécois tient le gouvernement de la CAQ entièrement responsable de la baisse de la cote de crédit du Québec, annoncée par l’agence Standard & Poor’s.
Cette décote, qui passe de AA- à A+, risque de coûter des centaines de millions en intérêts supplémentaires aux contribuables québécois.
Le chef du Parti Québécois, Paul St-Pierre Plamondon, rappelle que le gouvernement caquiste a hérité d’un important surplus budgétaire qu’il a rapidement dilapidé. Il pointe du doigt plusieurs projets controversés, comme Northvolt, Flying Whales, et Recyclage Carbone Varennes, ainsi que le fiasco SAAQclic estimé à 1,2 milliard $ et les chèques électoralistes de 400 $ distribués sans ciblage.
Le député Pascal Paradis ajoute que la baisse de la cote de crédit n’est pas liée à la santé de l’économie québécoise, mais à une gouvernance défaillante : absence de vision, gaspillage, favoritisme envers les multinationales et décisions électoralistes.
La porte-parole en économie, Catherine Gentilcore, craint que l’augmentation des coûts d’emprunt n’affaiblisse la capacité du Québec à relancer son économie, déjà ralentie. Elle déplore les conséquences sur les générations futures, qui devront assumer les choix actuels.
Le Parti Québécois propose un changement de cap : réduire les subventions aux entreprises, couper dans la bureaucratie, mieux gérer les finances publiques et faire l’indépendance du Québec pour retrouver un contrôle total sur ses ressources.