
Le manque à gagner en éducation pour l’année 2025-2026 pourrait être inférieur au milliard de dollars initialement anticipé, mais il demeure supérieur à 570 M$, confirme la Fédération des centres de services scolaires du Québec (FCSSQ).
Cette révision à la baisse découle d’« éléments de clarification » fournis récemment par le ministère de l’Éducation, notamment sur la mesure d’optimisation des effectifs.
Malgré cela, le président de la FCSSQ, Dominique Robert, estime que l’effort budgétaire imposé reste « impossible à réaliser sans toucher aux services aux élèves ». Selon lui, les compressions auront des impacts majeurs sur la qualité des services offerts, peu importe leur ampleur finale.
Certaines organisations, comme le Centre de services scolaires des Hauts-Cantons, ont vu leur manque à gagner passer de 7,2 M$ à 4 M$ après révision. Mais dans d’autres cas, comme celui du CSS de la Côte-du-Sud en Chaudière-Appalaches, le chiffre de 10 M$ n’est pas encore ajusté, et les responsables jugent qu’il est trop tôt pour l’estimer.
Par ailleurs, les règles budgétaires transmises au réseau n’incluent aucune indexation pour des dépenses incontournables comme le déneigement ou l’électricité, ce qui augmentera inévitablement le déficit réel à combler. Des directions d’école dénoncent des compressions « draconiennes » et appellent le ministre Drainville à intervenir pour défendre le système public.